Gorge de Agia Irini

On avait prévu de faire quelques randonnées en Crète dont celle des gorges de Samaria. Mais ce jour là nous ne sommes pas partie tôt, nous n’aurions pas eu le temps de les faire. Du coup on a cherché sur la brochure ce que nous pouvions arpenter et nous nous étions décidés pour une petit randonnée dans les terres. Mais nous ne l’avons jamais trouvé, alors on s’est dit qu’on allait descendre au Sud pour parcourir des gorge près de Samaria et avons trouvés Agia Irini. 7,5 km dans la gorge puis 4 km jusqu’à la mer. Comptez 2 € par personne pour l’entrée sur le sentier. Cette somme est utilisée pour l’aménagement. En effet, il y a plusieurs aires de repos avec l’eau potable, un véritable plus. La première partie nous a semblé bien longue et finalement peut intéressante. La rivière est à sec en cette période de l’année se qui retire beaucoup au cachet de ce type de randonnée. Une fois au bout il était déjà tard, et les derniers kilomètres jusqu’à la plage n’avait vraiment pas l’air sympa. C’est une vallée et le chemin est en grande partie au bord de la route. Alors on choisit de simplement s’arrêter prendre un sandwich avant de faire demi tour. Nous avons donc profité d’une pause dans une sandwicherie dans la forêt ou nous n’étions pas les seuls à avoir faim. Les chats aussi avaient l’air d’apprécier une petite pause repas. La nuit tombante, nous nous sommes dépêchés pour le retour et avons finalement mis très peu de temps. On a croisé un bouquetin sur la falaise mais malheureusement nous n’avions pas les appareils photos de sortie.

Au final, nous n’avons jamais fait les gorges de Samaria de peur que ce ne soit pas beaucoup mieux qu’ici.

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De crète en Crète

Nous changeons radicalement de formule pour la deuxième semaine de notre voyage. Fini la route d’hôtel en hôtel. On a prévu nettement plus cool. On a loué une villa à l’Ouest de la Crète pour bien profiter des vacances. Et franchement on est très bien tombé. La villa, et la vue surtout, sont sublimes. Bien que nous soyons maintenant début Octobre, il fait encore très beau en Crète. Mais malheureusement, durant le week-end juste avant notre arrivé, pendant que nous étions à Santorin, eux aussi ont eu beaucoup de vent. Du coup la piscine est franchement pas chaude :/. Mais bon ce n’est pas grave, cela ne nous freinera pas.

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Santorin – Promenades sur l’île

Nous voilà redescendu du mont Profitis Ilias, il fait maintenant nuit noir. Avant de reprendre la voiture nous décidons d’aller nous promener un peu en bord de mer. Nous sommes sur la plage de Kamari, une plage de sable noir. Ce sable est en effet issu de la roche volcanique, mais à cette heure ci, bien-sûr qu’il est noir ;), nous n’y voyons presque rien. Mais à la lumière des torches, il semble bien noir, on valide. On reste un peu ici, le temps de prendre une bière tout en appréciant le bruit des vagues dans l’obscurité.

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Il n’est finalement pas si tard que ça et nous avons toujours la voiture. Je propose alors qu’on se rende à l’autre bout de l’île, voir le phare. Bien entendu, arrivé sur place, au bout de cette route sans issue, nous sommes seuls au monde. Nous nous trouvons au pied du phare, dans l’obscurité la plus complète. On ne voit même pas la mer, on l’entend juste. C’est une situation digne des films d’horreur. Personne aux alentours, nous voyons simplement les faisceaux, nombreux, émis par le phare pour signaler la zone rocheuse dangereuse de cette extrémité. Impossible de le capturer en photo ou vidéo, mais cette atmosphère étrange était quelque chose de vraiment magique. Nous avons bien fait de venir ici.

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En fait, dans le noir, il était impossible de se rendre compte de où nous étions exactement. Et avec le bruit des vagues, j’avais l’impression que nous étions juste au dessus de l’eau, à quelques mètres. Mais en fait en repartant le lendemain, depuis le bateau, je me suis aperçue que pas du tout ! Nous étions à plusieurs dizaines de mètre au dessus de la mer.

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C’est le tank qu’il faut regarder, pas la flèche. Nous sommes au bout du bout :p

Le phare d’Akrotiri
Le phare d’Akrotiri, situé sur l’extrémité sud/ouest de l’île de Santorin, a été construit en 1892 par la compagnie française des phares. Il est constitué d’une tour carré de 10m de haut surplombant la maison du gardien. Originellement alimenté au pétrole, il a été converti à l’énergie électrique en 1983. Depuis 1988 le fonctionnement est entièrement automatisé et émet un faisceau blanc toutes les 10sec.

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Santorin – Mont Profitis Ilias

Maintenant que nous avons visités les deux principaux villages, nous avons encore beaucoup de temps pour parcourir l’île. Sur le plan pris à l’hôtel, nous constatons qu’il est possible de visiter les ruines de l’ancienne Thira. Et vous savez maintenant, quand il s’agit de voir des vieux cailloux, c’est tout de suite plus passionnant. Elles se trouvent sur la colline au Sud-Est de l’île, vestige du volcan. Cependant, il est indiqué sur la carte qu’il n’est pas conseillé d’emprunter la route en voiture. Nous arrivons donc au pied de la montée et constatons que la route est en très bon état, mais elle précédée d’un beau panneau « interdit de circuler ». Ici donc, par « déconseillé », il faut comprendre « interdit ». Pas de souci, nous nous garons vers la plage et décidons de se remplir le ventre avec un restaurant de poisson avant de commencer l’ascension.
Le ventre plein, nous arpentons fièrement cette route sur laquelle nous croisons quand même des voitures. Tout le monde ne semble pas comprendre le sens d’un panneau blanc cerclé de rouge. Ou tout le monde s’en fout, ça doit être ça surtout.

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Nous voila arrivé au bout de la route. Il n’y a rien à part un rond point pour faire demi-tour, rien qui ressemble à un parking. J’ai bien dit qui ressemble, vu que nous avons vu des voitures descendre que nous n’avons pas vu monter, elles devaient bien être stationnées quelque part.

A cet endroit, la montagne forme un col en V. Le vent s’y engouffre et souffle incroyablement fort. Après avoir déliré un moment à danser Smooth Criminal, nous nous rendons à l’entrée du site archéologique.

« Ouvert de 08h00 à 14h30 »

Wait, what ? C’est tenu par l’administration française ce truc ? 14h30 sérieusement ?
Bon ben du coup, on n’a plus grand chose à faire.
D’ici, nous apercevons le sommet du Mont Profitis Ilias. La vue est déjà pas mal mais deux fois plus haut ça doit être encore mieux. Il s’agit du point culminant de l’île. Du haut de ses 567m, il est possible de voir toute l’île. Alors c’est décidé, nous continuons l’ascension.

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Santorin – Oia

Nous décidons de profiter de la voiture pour aller au bout de l’île et voir Oia au Nord. Clairement, Oia est vraiment plus belle que Firá. Ce n’est toujours pas parfait, la beauté des maisons est toujours inégale, mais c’est quand même bien plus attrayant. Il est plus aisé ici de faire une belle photo. Vous saurez donc que, si vous débarquez à Santorin, il faudra trouver le moyen de se rendre à Oia ;). Cela n’a pas été notre cas, mais il est conseillé d’y rester pour voir le couché du soleil. En tout cas, d’après les locaux, c’est le plus beau point de vue.

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Santorin – Firá

Après Naxos et 6 longues heures de bateau, nous arrivons sur l’île de Santorin. Ce petit archipel de quatre îles n’était autrefois qu’une seule et unique île, un gigantesque volcan pour être exacte. Quand on voit la taille de ce qu’il en reste on comprend facilement que son explosion, vers 1600 av. J.-C., fut une catastrophe majeur dans le bassin méditerranéen. Elle est aujourd’hui appelée l’éruption minoenne. Toutes vies sur l’île furent décimées et un gigantesque Tsunami parcouru la méditerrané de part en part. Ce cataclysme a bien failli avoir raison de la civilisation Minoenne basée en Crète et étendue sur Santorin. Ceci dit, le volcan n’est pas mort pour autant, il montre même des signes de vie depuis fin 2011. Heureusement, nous ne restons pas longtemps ;).

11 - 01

Je vous avais déjà raconté notre arrivé sur l’île le 27 au soir. Nous avons réservé 2 nuits au Holiday Beach Resort, nous avons donc la journée complète pour profiter de ce beau dimanche ensoleillé (ou presque). Le proprio, qui nous avais emmené jusqu’ici en minibus la veille, nous avait également indiqué que l’on pouvait louer une voiture à la réception. Décidément, il fait vraiment tout pour profiter du tourisme avec des partenariats. Ce mec a le sens des affaires ^^ . Mais comme ce n’est pas cher et surtout super pratique de louer d’ici, nous ne nous privons pas et empruntons une petit Punto d’un ancien temps.

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Allez zou ! Profitons d’être maintenant motorisé pour nous rendre sur la ville la plus proche, Firá.

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Naxos

Nous voilà arrivé sur la petite île de Naxos. Il n’est pas très tard, aux alentours de 19h, mais il fait déjà nuit. Notre première priorité est de trouver l’hôtel. Comme je vous l’avais déjà raconté, le plus dur n’a pas été de le localiser, mais de l’atteindre. Et comme vous le savez aussi, nous avions eu une petite mésaventure de réservation. Mais ce n’est pas grave du tout, car la propriétaire de l’hôtel s’est arrangée pour nous trouver une chambre dans l’hôtel juste à côté. Et franchement, on est pas déçu !

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Allez hop, c’est l’heure de manger !
Avant de partir, Guillaume m’avait dit se rappeler avoir mangé une excellente Gyros Pita sur cette île. Vous savez, le sandwich Grecque. Alors du coup, c’était un peu devenu une obsession pour moi, manger une Pita à Naxos. On ne savait pas trop où aller alors on a demandé dans une boutique lambda où on pouvait manger de bonne Pita. C’est là qu’on a compris qu’il faut dire « Gyros Pita » ou « Souvláki Pita », ou « ce que vous voulez Pita », mais pas juste « Pita ». Sinon c’est comme si vous demandiez « baguette » comme un con. C’est le nom du pain pas du sandwich.
Après qu’elle eut compris ce que nous cherchions, la vendeuse nous invite à nous rendre dans la rue juste après. Et en effet, nous ne tarderons pas à tomber sur ce que nous cherchions.

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En mer pour Naxos

Après la visite du stade nous rentrons directement au Pirée. Comme nous avons encore le temps et que nous n’avons rien mangé ce midi, nous nous installons tranquillement dans une brasserie en face de notre bateau. Mais avant cela nous avons récupéré nos bagages au plus tôt. Rien n’a bougé, ouf ! Après un petit casse dalle et quelques bières, il est l’heure d’embarquer. Nous prenons donc le Highspeed 4 de Hellenic Seaways.

09 - 01

 

Nom de Bateau Highspeed 4
Type de Bateau Catamaran – Pax / Car Ferry
Pays de construction Australie
Longueur 92.04 m
Largeur 24.00 m
Capacite Passagers 1,004
Capacite Garage 188
Vitesse/strong> 35 Nœuds

 Visite virtuelle

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Stade Panathénaïque

Nous sommes maintenant Vendredi 26, nous devons quitter le continent. A la base nous avions loué la voiture jusqu’au 25 car nous n’en avions pas besoin sur Athènes. Mais le truc qui cloche c’est qu’on l’avait loué au Pirée pour pouvoir partir direct en bateau … Donc on a prolongé d’un jour pour ne pas faire l’aller retour au Pirée pour rien, quitte à payer un jour de location pour la laisser au parking. On se lève donc tôt vendredi pour se rendre au Pirée et rendre la voiture.

Force est de constater que le port n’est pas petit, on ne sait pas vraiment où aller pour acheter nos tickets. Les compagnies ont un petit guichet sur leurs docks respectifs, mais on aimerait bien trouver une agence pour pouvoir comparer plus facilement. On finit par trouver un local mais j’ai bien l’impression que c’est une sorte de coopérative. Le gars a beau nous dire qu’il a accès à tous les bateaux, pour moi il ne nous présente que les compagnies qui l’intéresse. Mais bon, ça nous va très bien. Surtout que dans le lot il y a ce gros catamaran hyper rapide que l’on a vu à quai. Alors on se décide à lui prendre un ticket. Mais voila, il y a beaucoup moins de départ que ce que j’aurais imaginé. Le bateau ne part pas avant 16h30. Nous qui voulions visiter Naxos aujourd’hui c’est un peu raté. Mais ce n’est pas grave, on peut tirer cela à notre avantage, on a repéré une station de métro pas bien loin. Je lui demande si on peut déposer nos bagages quelques part, il nous propose alors de les garder pour nous. Bon, comme on est jamais trop prudent on commence par les dépouiller de tout objet de valeur, matériel électronique et passeport mais sa proposition nous arrange bien.

 Direction le métro !
Nous sommes au terminus, donc au moins on ne peut pas se gourer sur le sens à prendre.  De toute façon les lignes ne se bouscules pas à Athènes, il n’y en a que trois. Ce n’est pas bien chère, 1,40€ le ticket. On peut le prendre sur des bornes automatiques très simple d’utilisation. Tu mets ta monnaie et tu appuies sur 1 et 1 seul bouton et c’est bon ^^. La station du Pirée ressemble à une gare de train classique, mais certaine station souterraine expose les ruines enfuies.

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Coupe d’une ancienne route

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Reste d’une canalisation en terre cuite

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Nous voilà arrivé à destination après une demi-heure de métro. Une grosse averse s’est déclarée peu de temps après que nous soyons entré dans la gare du Pirée et cela ne semble pas vouloir se calmer. Si ça ne nous dérangeait pas vraiment quand nous étions dans la rame, c’est beaucoup plus dissuasif quand on est au pied de l’escalier qui donne dehors. Alors on attend encore un peu. Mais au bout d’un moment on perd patience et on se dit qu’on ne va pas passer la journée dans la bouche de métro. On sort donc pour aller voir le plan du quartier, car on est pas tout à fait à côté du stade que nous voulons voir. A peine nous avons terminé de monter l’escalier, la pluie cesse ! On doit être des dieux ou quelque chose comme ça, c’est la seule explication. Nous pouvons donc tranquillement marcher jusqu’au stade Panathénaïque.

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Ce stade antique a été entièrement rénové pour les jeux olympiques modernes d’Athènes de 1896.

L’entrée est payante aussi et non comprise dans le ticket que nous avions acheté la veille. Ça plus la pluie récente, on était pénard à l’intérieur.

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