Nous sommes maintenant Vendredi 26, nous devons quitter le continent. A la base nous avions loué la voiture jusqu’au 25 car nous n’en avions pas besoin sur Athènes. Mais le truc qui cloche c’est qu’on l’avait loué au Pirée pour pouvoir partir direct en bateau … Donc on a prolongé d’un jour pour ne pas faire l’aller retour au Pirée pour rien, quitte à payer un jour de location pour la laisser au parking. On se lève donc tôt vendredi pour se rendre au Pirée et rendre la voiture.
Force est de constater que le port n’est pas petit, on ne sait pas vraiment où aller pour acheter nos tickets. Les compagnies ont un petit guichet sur leurs docks respectifs, mais on aimerait bien trouver une agence pour pouvoir comparer plus facilement. On finit par trouver un local mais j’ai bien l’impression que c’est une sorte de coopérative. Le gars a beau nous dire qu’il a accès à tous les bateaux, pour moi il ne nous présente que les compagnies qui l’intéresse. Mais bon, ça nous va très bien. Surtout que dans le lot il y a ce gros catamaran hyper rapide que l’on a vu à quai. Alors on se décide à lui prendre un ticket. Mais voila, il y a beaucoup moins de départ que ce que j’aurais imaginé. Le bateau ne part pas avant 16h30. Nous qui voulions visiter Naxos aujourd’hui c’est un peu raté. Mais ce n’est pas grave, on peut tirer cela à notre avantage, on a repéré une station de métro pas bien loin. Je lui demande si on peut déposer nos bagages quelques part, il nous propose alors de les garder pour nous. Bon, comme on est jamais trop prudent on commence par les dépouiller de tout objet de valeur, matériel électronique et passeport mais sa proposition nous arrange bien.
Direction le métro !
Nous sommes au terminus, donc au moins on ne peut pas se gourer sur le sens à prendre. De toute façon les lignes ne se bouscules pas à Athènes, il n’y en a que trois. Ce n’est pas bien chère, 1,40€ le ticket. On peut le prendre sur des bornes automatiques très simple d’utilisation. Tu mets ta monnaie et tu appuies sur 1 et 1 seul bouton et c’est bon ^^. La station du Pirée ressemble à une gare de train classique, mais certaine station souterraine expose les ruines enfuies.
Coupe d’une ancienne route
Reste d’une canalisation en terre cuite
Nous voilà arrivé à destination après une demi-heure de métro. Une grosse averse s’est déclarée peu de temps après que nous soyons entré dans la gare du Pirée et cela ne semble pas vouloir se calmer. Si ça ne nous dérangeait pas vraiment quand nous étions dans la rame, c’est beaucoup plus dissuasif quand on est au pied de l’escalier qui donne dehors. Alors on attend encore un peu. Mais au bout d’un moment on perd patience et on se dit qu’on ne va pas passer la journée dans la bouche de métro. On sort donc pour aller voir le plan du quartier, car on est pas tout à fait à côté du stade que nous voulons voir. A peine nous avons terminé de monter l’escalier, la pluie cesse ! On doit être des dieux ou quelque chose comme ça, c’est la seule explication. Nous pouvons donc tranquillement marcher jusqu’au stade Panathénaïque.
Ce stade antique a été entièrement rénové pour les jeux olympiques modernes d’Athènes de 1896.
L’entrée est payante aussi et non comprise dans le ticket que nous avions acheté la veille. Ça plus la pluie récente, on était pénard à l’intérieur.
Au bout du tunnel d’entrée des Athlètes on tombe dans une salle où sont exposées les affiches des jeux à travers le monde et parfois avec la torche.
Les villes organisatrice gravées dans le marbre
Ainsi que les présidents du CIO
Waouh! quel podium 😉 je veux un autographe :-))))
Félicitations! Moi je veux voir les médailles…