Et voila, c’est la fin de notre voyage au Mexique. Nous nous rendons à l’aéroport international de Cancún. Heureusement, nous avons quand même un peu de temps pour visiter un petit peu.
Nous commençons avec la Playa delfines « El mirador ». Il s’agit de la seule plage publique de Cancún. Et oui, Cancún est ce que j’ai envie d’appeler le Las Vegas balnéaire. Une grande rue entre la mer des Caraïbes et la lagune Nichupte, le Boulevard Kukulkan, les centres commerciaux à l’Ouest et une armée d’hôtel tous plus impressionnant les uns que les autres à l’Est les pieds dans la mer. Alors bien sûr, comme en France, l’hôtel ne peut posséder la mer et doit laisser un libre passage sur la plage. Mais si vous vous baignez devant vous ne serez, pour ainsi dire, pas la bienvenue. La seule plage accessible aux Mexicains est donc la Playa delfines que la ville a su préserver.

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Tulum est une citée Maya née, semble-t-il, en 564. Située au bord de la mer des Caraïbes, dans l’état du Quintana Roo, il s’agissait d’une importante cité pour la pêche et le commerce. Le site archéologique est aujourd’hui moins impressionnant et bien plus petit que Chichen Itza, mais il faut bien avouer que les plages des Caraïbes y sont pour beaucoup dans la beauté de ce site.

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Après la visite d’Izamal, nous nous arrêtons en campagne pour visiter le Cénote de Chihuan près de Kantunil. Il s’agit d’un puits naturel. Cénote, ou dz’onot, signifie « puits sacrés » en Maya. Les cités se construisaient généralement en fonction des emplacements des Cénotes.
Celui-ci est entièrement souterrain. C’est l’occasion de jouer les apprentis spéléologues. Ce puits souterrain forme une boucle dans la roche que l’on peut parcourir. Nous quittons donc la salle principale à la nage par un corridor jusqu’à rejoindre une grande salle plongée dans le noir. On ne vois rien du tout, on entends juste le couinement des chauves-souris plus haut dans les galeries sèches. C’est à la voix que nous nous guidons mutuellement. Le couloir de sortie est presque totalement immergé, et les stalactites nous obligent à nous maintenir la tête sous l’eau pour le traverser. Heureusement ce n’est l’histoire que de 1 ou 2 mètres. Mais c’est déjà beaucoup quand il s’agit de s’engouffrer à l’aveugle dans un tunnel immergé. C’était cependant une bonne expérience cette baignade souterraine.

Voici une petite vidéo, la qualité n’est pas terrible mais c’est juste pour illustrer un peu.

Neuvième jour de voyage, nous voici à Izamal, la ville jaune.
Il s’agissait d’un site important de la civilisation maya pré-colombienne. Elle était consacrée à la divinité créatrice Itzamná, patron des sciences, inventeur de l’écriture et au dieu soleil K’inich Ajaw. Izamal était un site de pèlerinage auquel seul Chichén Itzá faisait concurrence dans la région.
Après la conquête espagnole, Izamal est devenu une ville coloniale. Bien sûr, il n’était alors plus question de vénérer ces anciens dieux. Les Espagnoles ont toutes fois abandonné l’idée de raser les pyramides et décidèrent donc de construire une église et un monastère directement sur les deux plus grands édifices, la pyramide du soleil et l’acropole.

Rien de tel qu’une vidéo pour découvrir cette ville à deux visages.

Nous voila maintenant dans le centre de Mérida, capitale du Yucatán. Malgré ses 770.000 habitants, c’est une ville plutôt agréable. Nous nous rendons tout de suite au palais du gouverneur. On peut aujourd’hui visiter gratuitement le « salon de l’histoire » orné de grand tableau sur l’origine du Mexique Espagnol.

Le supplice de Jacinto CAN EK
Un leader de la résistance Maya

Gonzalo GUERRERO
James CAMERON n’a rien inventé en écrivant Avatar. Après s’être échoué sur les rives du Mexique lors d’une des premières expéditions Espagnoles, Gonzalo GUERRERO sera accueilli dans une tribu Maya. Il va alors pleinement adopter cette nouvelle culture et même se marier à une indigène. Il sera alors contre l’invasion du Mexique par son propre pays d’origine.

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Campeche n’était qu’une étape. Le lendemain nous reprenons la route vers Merida. En chemin nous nous arrêtons dans le petit village de Becal pour rencontrer un artisan. Dans son petit atelier, il confectionne en famille les fameux chapeaux Panama. Voici une petite vidéo pour vous présenter les étapes de fabrication du chapeau. Remarquez que le tissage est réalisé sous terre. Ce n’est pas pour se cacher mais parce que l’humidité naturelle permet de rendre la paille plus souple pour pouvoir être travaillée. Mais pour lui donner sa forme si particulière, le chapeau est ensuite pressé dans un moule chauffé.

Campeche est une ville portuaire sur le Golf du Mexique. Elle a été fortifiée au XVII ème siècle par les Espagnoles pour se protéger des attaques Pirates.
Il est très agréable de se promener dans cette petite ville en bord de mer. Il n’y a pas beaucoup de circulation, le centre-ville à rendu la plus part de ses petites ruelles piétonnes.

Tout de suite après notre visite de Palenque, nous reprenons le car et continuons vers le nord. Cette fois nous atteignons enfin la mer. Nous voila sur la plage de Sabancuy sur le Golf du Mexique. Après avoir mangé au bord de la plage nous profitons d’un temps magnifique pour une petite baignade et un bain de soleil avec une Tequila Sunrise. On s’amuse un peu au tour d’une Tequila paf (qu’ils appellent ici Tequila boum boum) et c’est déjà l’heure de repartir pour Campeche, capitale de cet état éponyme.

Nous continuons notre route vers le nord mais ne quittons pas le Chiapas si vite. Nous arrivons maintenant à Palenque.
Palenque, ou Lakam Ha en Maya, a été fondé vraisemblablement autour de l’an 100 av J.C.
C’est un des plus beau site que nous ayons visités. Perdu dans la jungle, les temples sont très bien conservés. La végétation luxuriante offre des couleurs parfaites.

Le temple des inscriptions

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