Tout comme à Hiroshima, le musée de la bombe à Nagasaki est un incontournable. Le but est ici le même. Diaboliser la bombe pour prôner son abolition.
Nagasaki fut en effet la seconde et dernière ville frappée par la bombe atomique le 9 Août 1945. Soit 3 jours après Hiroshima.
Le 9 Août 1945 à 11h02, 40.000 vies ont été fauchée par la bombe.
Si la ville était une importante zone de production d’armement, c’est bien le coeur urbain qui a été visé.
Les survivants ont repris conscience dans un champs de désolation apocalyptique.
Les 4,5 tonnes de Fat Man furent larguées par le Bockscar. Le bombardier B29 que j’ai pu voir exposé aux États-Unis.
Contrairement à Little Boy, il s’agit d’une bombe au Plutonium 239. Le principe est de comprimer ce combustible pour déclencher la réaction en chaîne.
Tout comme Hiroshima, il va de soit que la visite de ce musée est très difficile. Mais comme je l’ai dis, il me semble très important de visiter ce genre de lieu de mémoire. Tout le monde doit prendre conscience de ce que furent vraiment ces quelques lignes dans nos livres d’histoire.
Cependant, j’ai trouvé ce musée moin bien structuré que le musée de la paix à Hiroshima. Ici, l’horeur nous est simplement jetée à la figure pour déclencher nos émotions. Alors qu’à Hiroshima elle est racontée dans un contexte qui va la rendre plus impregnante et donc plus marquante.